CAER. Soutenance* de la thèse de Mme Armelle GIRINON

(*) sous réserve d’autorisation de la soutenance

Titre : Regards croisés sur Constantinople / Istanbul : les représentations de la ville dans les ouvrages des voyageurs et des résidents italiens (1831/1931)

Jury
Mme Laura FOURNIER-FINOCCHIARO, Maître de Conférences HDR, Université Paris 8, Rapporteure du jury
Mme Sylvia TATTI, Professeure étrangère, Université de Rome La Sapienza, Rapporteure du jury
Mme Perle ABBRUGIATI, Professeure des Universités, Université d’Aix Marseille, Membre du jury
M. Henri GARRIC, Professeur des Universités, Universitéde  Dijon – Bourgogne, Membre du jury
Mme Aurélie GENDRAT-CLAUDEL, Maître de Conférences, Université Paris 4, Membre du jury
M. Claudio MILANESI, Professeur des Universités, Université d’Aix Marseille, Directeur de thèse

Résumé de la thèse
La thèse porte sur l’analyse des représentations de Constantinople / Istanbul dans les ouvrages des voyageurs et des résidents italiens qui ont séjourné dans la ville entre 1831 et 1931. Les représentations textuelles et iconographiques étudiées sont rassemblées dans cinquante-cinq volumes. Le corpus est composé de textes d’inspiration religieuse (des récits de pèlerinage et des textes de missionnaires), de récits de croisière, de monographies de résidents, de recueils d’articles ou de lettres, de reportages et de récits de voyage destinés tantôt à un cercle de destinataires restreint tantôt à un large public. La thèse interroge les représentations dans leur double dimension de produit et de processus génératif de la pensée. Elle analyse d’une part la densité et les modalités du jeu intertextuel qui caractérise le corpus. Ce travail sur les sources tend à repérer des auteurs paradigmatiques, des tendances et des tournants représentatifs. Cette recherche propose d’autre part de reconstituer l’architecture thématique, représentative et idéologique du corpus afin d’en interroger les fondements et les connotations culturels. À travers la description d’un corpus très varié, cette thèse pose deux questions plus générales : celle de la possibilité de décrire l’altérité de manière référentielle et celle du lien entre les représentations de la métropole turque et la construction et / ou la glorification d’une identité nationale italienne.

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