Makoto SEKIMURA, Hiroshima City University, Japon
Dans son traité sur la beauté, Plotin met en question la faculté de l’âme qui énonce le jugement de la beauté et qui, de ce fait, dépasse la simple réception passive des formes sensibles. Dans la remontée jusqu’à la beauté intelligible intervient un acte d’appréhension qui consiste à entendre le fait que les phénomènes sensibles ne sont que des traces de formes intelligibles. En introduisant la notion de trace, Plotin indique que l’âme possède la faculté de saisir la relation dynamique entre la forme extérieure et la forme intérieure et que cette faculté se révèle notamment à partir de la perception sensible de la beauté. Il explique la modalité de la participation des choses sensibles à la forme intelligible par la venue, dans le domaine sensible, de la forme en tant que principe formel.
Contact : michele.corradi@univ-amu.fr