Accès libre.
Argument et programme prévisionnel de la journée :
Actes terroristes, gilets jaunes, violences policières, luttes armées, la violence est partout, son actualité brûlante, même dans les démocraties libérales dont la forme était destinée à l’éviter. Réputée monopole de l’État il fut un temps, son usage s’est répandu face à des gouvernements réputés sourds et des populations jugées coupables. Est-il légitime ? Quelles sont les formes de violence dominantes aujourd’hui ? Quels sont les raisonnements sur lesquels nous nous appuyons pour les condamner ou, au contraire, pour les justifier ? Bref, que dit la violence de notre monde contemporain et de notre citoyenneté ?
Programme
9h30 Joelle Zask (professeure, AMU, IHP) : Introduction et présentation
10h Ingrid Tafere (doctorante, AMU, IHP) : Démocratie et légitimation de la violence
10h45 Charles Floren (professeur, AMU et lycée Montgrand) : La violence et l’Etat, une lecture de Weber
Pause
11h45 Roman Martinez (étudiant en Master Philosophie, AMU) : Représentation et séparation comme violence politique chez Debord
12h15 Paul Senior Yorokpa (étudiant en Master philosophie, AMU) : Violence et raison d’Etat en Afrique sub-saharienne
Déjeuner
14h15 Christine Noel Lemaitre (AMU, IHP) : Phénoménologie de la violence chez Arendt : quelles implications pour penser la radicalité politique ?
15h Edouard Robberechts (professeur, AMU, IECJ) : L’inévitable tentation de la violence politique
Pause
15h45 Salima Coolen (doctorante, AMU, IHP) : L’opinion et la pensée : violence du propos politique sur la mémoire et l’identité
16h45 Leslie Sausserau (étudiante en Master, philosophie AMU) : Le temps policier
17h30 Joëlle Zask, (professeure, AMU, IHP) : La violence par le feu
18h bilan et conclusion
contact : joelle.zask@free.fr /+33628407549