Pensée extractiviste, pensée écosophique. L’art (re)génératif face à la dépossession en Amérique latineJournée d’étude Enseignants-chercheurs

Ce séminaire propose d’explorer les puissances critiques et imaginantes des pratiques visuelles et artistiques confrontées à la crise écologique, aux logiques extractivistes et aux héritages coloniaux. À travers quatre séances, il réunit artistes, chercheur·euses et curateur·ices pour interroger les manières dont les images – fixes, mouvantes, techniques ou rituelles – participent à la fabrique de mondes, à la critique des savoirs dominants, et à la construction d’alternatives. Quelles sont les visualités de l’extractivisme ? Quels gestes et imaginaires pour penser, habiter ou résister à l’extractivisme ? Et comment l’art peut-il proposer des formes de basculement, d’alerte ou de soin ?
3 octobre 2025 – 14:00 / 18:00
Le séminaire est programmé les vendredis, de 14h à 17h, dans le bâtiment Turbulence du campus Saint-Charles d’Aix-Marseille Université.
Retransmission en direct sur la chaîne Youtube de Turbulence.
Séance 1. Vendredi 3 octobre
Généalogies critiques de l’extractivisme : images, savoirs, séparations
Dispositifs de séparation. Notes pour généalogie de la pensée extractiviste.
Alejandro León Cannock
antiAtlas des épistémicides. Savoirs détruits, savoirs confisqués, savoirs occultés
Anna Guilló
Images en relation : visualités écosophiques contre l’extractivisme
Mathieu Corp
Une séance qui croise dispositifs de séparation, épistémicides et visualités écosophiques, pour interroger les formes de violence symbolique et matérielle à l’œuvre dans la production des savoirs et des images sous régime extractif.
